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NEW-YORK (MPE-Média) – Les ingénieurs, contremaîtres et techniciens spécialisés dans les forages offshore vont devoir s’habiller de plus en plus chaudement, ces opérations migrant de plus en plus vers le grand nord chez les opérateurs nord-américains, au fil des explorations de plus en plus lointaines et en eau de plus en plus profonde opérées pour faire face à la demande mondiale en pétrole et en gaz une fois les réserves terrestres sérieusement réduites. Les chercheurs de GBI Research observent la montée en puissance des forages arctiques et des coûts liés en fonction de l’éloignement des bases et de la rudesse de l’environnement, à présent justifiée par l’espoir de réserves fossiles inviolées devenues autant de prospects attractifs.
Plate-forme d'extraction offshore (ph SD SKF-S2M)
Le forage offshore dans l’Arctique a déjà quitté les rivages de Norvège et du nord-ouest de la Russie alors que les Etats-Unis en sont encore à conduire des opérations d’exploration sur les côtes d’Alaska. La demande en hausse et les prix conséquents des hydrocarbures ont suscité de l’intérêt pour l’Arctique dans l’espoir de trouver de nouvelles réserves pétrolières.
Les compagnies d’exploration et de production (E&P) offshore ont déjà dépensé des capitaux considérables dans leurs activités de recherches dans ce secteur et sont impatientes de mener à bien des tests sismiques en 2012 et 2013, prévoyant aussi de poursuivre les forages d’exploration dans l’océan glacial Arctique au large des côtes du Groënland, expliquent les experts de GBI.
Nouvelles réserves en vue dans l'océan arctique
La Compagnie écossaise Cairn Energy a réalisé une campagne de forages exploratoires dans de multiples zones offshore en 2010 et 2011, tentant de découvrir de nouvelles réserves de pétrole dans l’Arctique. L’absence de bonne pioche ne les arrête pas dans leurs projets de prospection dans la zone où ils s’attendent à découvrir un potentiel important d’hydrocarbures. Les compagnies Statoil (Norvège), Royal Dutch Shell (géant du pétrole) et la major canadienne Husky Energy sont également optimistes sur ce point.
La sous-région arctique offshore située au large du Canada reste relativement moins développée, des groupes comme BP, imperail Oil, Exxon Mobil prévoyant d’y commencer des explorations dans un avenir proche.
Aucune procédure d’attribution formelle n’a encore été établie pour l’attribution des blocs offshore de l’Arctique. Le contexte règlementaire et les processus entre institutions diffère toujours d’un pays à l’autre. Toutefois, GBI Research note qu’un consensus pourrait s’avérer déterminant pour assurer le succès de l’exploration dans l’Arctique par les compagnies du secteur oil & gaz impatientes de faire de belles découvertes.
Jo Gatsby
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Mis à jour (Mercredi, 09 Novembre 2016 14:59)