PARIS (MPE-Média) – L’Organisation pour la Coopération et le Développement économique a croisé et rendu public des indices composites de tendances économiques par pays et régions du monde, au moment où l’Eurogroupe vient d’annoncer un plan de soutien massif aux États de l’Union à la hauteur de près de 1 000 milliards d’euros en deux temps et les marchés du pétrole sont dans la tourmente. Les plans européens sortent enfin. Chimie, plastiques s'avèrent indispensables durant le confinement. 

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Ce graphique de l’Organisation pour la coopération et le développement économique indique par l’analyse des indicateurs composites influant sur les tendances que les impacts de la pandémie recensés en mars 2020 sur les économies des pays de l’OCDE, sur la Chine, l’Europe et les USA sont plus forts pour l’OCDE et l’Europe, un peu moins pour la Chine et les États-Unis, (Source OCDE)

 

INDICATEUR COMPOSITE OCDE POUR LA FRANCE

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Pour la France, l’inversion de tendance en mars est plutôt moins forte que pour l’ensemble de l’OCDE, à – 0,54% sur un mois contre – 0,80% pour l’OCDE, - 0,30 % pour la Chine, - 1,93% pour l’Allemagne encore à 0,10% en février (source OCDE)

 

Il est encore beaucoup trop tôt pour dire de quoi et comment demain sera fait pour nos économies après leur confinement dont on ignore encore la durée d’ici à l’été prochain. Mais toujours temps de recenser les actions en cours, pendant que le ministre de l’économie est en visio-conférence avec les Députés membres de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale ou avec les dirigeants des filières industrielles ou en échange avec les banquiers sur les modalités réelles de l’octroi des aides aux entreprises, qui ne semblent pas si claires que ça à ce jour aux dires d’un certain nombre d’entrepreneurs.

Mille milliards d'euros de soutien européen

En sortie de la réunion de l’Eurogroupe le 9 avril au soir, le Ministre de l’économie Bruno Le Maire a annoncé un plan de soutien « massif » aux économies des 27 pays membres de l’Union européenne. Ce plan sera réparti en deux volets, le premier à la hauteur de 500 Mrds d’euros, qui comprend 4 piliers, le déclenchement du mécanisme européen de stabilité créé lors de la crise de 2008, pour 250 Mrds€, le recours à des prêts de la Banque européenne d’investissement jusqu’à 200 Mrds€, le recours à un plan de financement des mesures de chômage partiel à la hauteur de 100 Mrds€, soit 550 Mrds€ disponibles, et la possibilité de mettre en place un 2nd volet à la hauteur de 500 Mrds€ via un plan de relance dont les conditions de financement sont encore à débattre : soit par étalement de la dette soit autrement.

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Les marchés du pétrole dans la tourmente

PARIS (MPE-Média) – Sur les marchés du pétrole, les annonces de l’Arabie Saoudite, de la Russie, de l’OPEP+ moins le Mexique, des USA exigeant des saoudiens et des russes une baisse de leurs productions semblent encore sans effet réel sur le niveau moyen des prix du baril de Brent ce 10 avril encore à peine au-dessus de 30 dollars/baril. Mais la sortie de crise est encore loin dans l’après Covid.

Des échanges récents relayés en amont du G20 en ligne par Reuters entre Vladimir Poutine, Donald Trump et le saoudien Bin Salman à propos des discussions au sein de l’OPEP+ ce 10 avril font état de leur volonté de stabiliser le marché global du pétrole par des réductions de production de part et d’autre.

Mais l’objectif d’une réduction de 10 millions de barils/jour (b/j) pose le 9 avril butait encore sur le refus du Mexique de se rallier à ces baisses de production de plus d’un 5ème du total de l’OPEP+, a-t-on appris par SPTEC-Conseil citant Reuters.

« Le Mexique a dit depuis qu’il réduirait sa production de pétrole de 150 000 baril par jour (b/j.) sur les 400 000 b/j requis pour ce pays et que Donald Trump se serait engagé à réduire en contrepartie la production américaine de 250 000 b/j. en plus pour arriver aux 400 000 b/j requis de leur côté dans le cadre de l’accord négocié hier », nous explique Benjamin Louvet (OFI ASSET Management), qui ajoute que « la dernière cotation citée par Bloomberg le 9 au soir était à 31,45$/b pour le Brent ».

Il précise que « la réduction de la production du brut annoncée n’est prévue que pour deux mois à partir du début mai, ce qui veut dire que le pétrole va continuer à couler à flot jusqu’à la fin mai, date à laquelle les stocks globaux seront probablement pleins et le prix du pétrole Brent pourrait bien descendre à nouveau vers les 20$/baril ou pls bas. »

Chute de la consommation de carburants

La chute drastique de la consommation de carburant durant le confinement inquiète les grands pays producteurs de pétrole dans leurs prévisions pour la relance dans l’après Covid : « L’économie industrielle pourrait repartir plus vite que la consommation privée, en Chine comme ailleurs, où les consommateurs sont actuellement très prudents. J’ai surtout une grosse crainte, c’est celle d’une nouvelle crise pétrolière d’ici un an ou deux suite à des faillites et au manque d’investissement, soit d’ici à 2022 », conclut Benjamin Louvet.

Le Gérant matières premières d’OFI ASSET Management relève aussi le fait que les plus grosses fonderies d’or de Suisse et en Afrique du sud ont été fermées pour la première fois de leur histoire, pendant deux semaines de la mi-mars jusqu’à voici quelques jours à cause du coronavirus, ce qui a augmenté la pression déjà haussière sur la valeur de l’or, de l’argent et des métaux précieux au détriment d’autres valeurs.

 

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Les Prévisions de prix des commodités de Banque d’Amérique recherche monde (Bofa)

 

Prix du brut ce 10 avril ($/BBL – source SPTEC-Advisory/Reuters) :
Brent: $ 32.84 +0.00%
WTI: $ 25.09 +0.00%
Open Basket: $ 21.19 -6.53%
Prix du gaz naturel :
US Natural Gas ($/MMBTU)
Henry Hub: $ 1.73 -2.81%
UK Natural Gas Futures (p/th)
NBP: £p 16.86 -0.06%
Parité eurodollar :
Euro/USD : € 1 = $ 1.09221 +0.58%

 

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AUTRES NOUVELLES PAR SECTEURS D’ACTIVITÉS :


La chimie française très mobilisée

PARIS (MPE-Média) – Du côté de la chimie on apprend via France Chimie que les entreprises de la Chimie jouent leur rôle dans la solidarité nationale en triplant leur production de gel hydroalcoolique et en fournissant largement les services de santé en masques et tests.

De son côté, France Chimie organise l'entraide entre les entreprises du secteur.

Plus d’une trentaine d’entreprises adhérentes à France Chimie se sont aujourd’hui mobilisées de manière à produire du gel hydroalcoolique, permettant d’atteindre une production de près de 300.000 litres par jour. Des entreprises de toutes tailles - grands groupes (Arkema, Seqens…), ETI de la chimie fine pharmaceutique (Minakem, Weylchem…) ou PME illustrant la diversité de la chimie (Inventec, Xeda international, Afuludine…) - sont venues en renfort des capacités de production des fabricants traditionnels.

Certaines entreprises sont aujourd’hui actives sur la plateforme StopCovid19.fr lancée avec le soutien du Ministère de l’Economie, d’autres ont choisi de réserver une partie de leur production pour des dons à différents établissements de santé mais aussi aux services de pompiers, gendarmes ou communes avoisinantes. Ce sont ainsi déjà des dizaines de milliers de litres de GHA, des milliers de litres d’alcool surfin ou d’eau oxygénée qui ont été offerts par les adhérents de France Chimie.

 

Des quantités de masque et d’équipements produits et fournis

Elles ont également répondu à l’appel des services hospitaliers et établissements de santé en donnant plus de 200.000 masques et des milliers de combinaisons, blouses, charlottes et sur-chaussures. Enfin, l’entreprise VWR a commencé à fournir des laboratoires et médecins en tests de dépistage au COVID-19 basés sur une mesure rapide des taux d'IgG et IgM dans le sang sur le lieu même du prélèvement.

Cette solidarité s’est également organisée au sein de la Chimie. Alors que les importations de masques depuis la Chine étaient à nouveau permises, il était important de donner aux PME/TPE la possibilité de s’approvisionner directement. Les acheteurs des grands groupes ont apporté leur expertise à France Chimie pour que la fédération puisse organiser une commande groupée de 100.000 masques (en particulier des masques chirurgicaux et FFP2).

Alors que certaines activités de la Chimie nécessitent le port de ce type d’équipement de protection individuelle, cette action en cours va permettre à ces PME de poursuivre leurs activités. Plus de 120 bons de commande ont été rapidement reçus démontrant ainsi tout l’intérêt de la démarche.

 

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Elipso : Les entreprises de l’emballage sur le pont

PARIS (MPE-Média) – Elipso, en tant que représentant des fabricants d’emballage plastique (rigide et souple), a lancé une enquête auprès de ses adhérents pour mesurer l’impact de la crise du COVID-19 sur l’activité de la filière. Détails.

 

Les participants représentent toutes les familles d’emballages : la fabrication d’emballages primaires (l’emballage visible sur le point de vente comme par exemple le pot de yaourt) représente 87% de l’activité de l’ensemble des sondés, le secondaire 40% (l’emballage de regroupement par exemple un film pour tenir un pack de bouteille) et le tertiaire 9% (l’emballage de regroupement à des fins logistiques).

La filière a su opérer une réorganisation efficace pour honorer les commandes des secteurs clefs (la santé, l’agroalimentaire et l’hygiène) face à la lutte contre la pandémie. 91% des répondants à l’enquête sont en capacité de répondre totalement aux demandes. Pour les 9% des répondants confrontés à une priorisation des commandes due à une hausse des demandes, la priorisation s’est opérée en fonction du caractère essentiel du secteur : santé, alimentaire puis hygiène.

 

« L’emballage garantit un effet barrière »

Mme Françoise ANDRES, Présidente d’Elipso, souligne que « l’ancrage sur le territoire national des entreprises de l’emballage permet une réactivité exceptionnelle dans ces moments particuliers ».Par ailleurs, les qualités même de l’emballage, préservant les denrées tout au long de la chaîne de production et de transport en font un partenaire essentiel dans la lutte contre le virus. La présidente d’Elipso indique que « l’emballage garantit un effet barrière, c’est la première protection des produits. La préservation des conditions sanitaires est aujourd’hui encore plus qu’hier primordiale ». L’occasion pour Elipso de le rappeler à raison.

L’adaptabilité de l’appareil productif permet aussi aux entreprises de l’emballage de participer à des actions solidaires en fabriquant des produits parfois éloignés de leur cœur de métier. Et cela principalement à destination des personnels soignants comme des visières de protection ou des surblouses. Plus de 50% des répondants, pour la plupart fabricants d’emballages à destination de l’alimentaire vendu en grande distribution, sont confrontés à une hausse d’activité. Cette hausse est comprise, pour plus de 20% des sondés entre 10 et 20% quand 17% environ ont une hausse comprise entre 20 et 30%.

L’absentéisme dû principalement aux mesures de confinement ressort largement en tête des facteurs limitants la production pour 64% des adhérents.

Les deux tiers ont un taux d’absentéisme de l’ordre de 0 à 20% et pour 15% des sondés il est compris entre 20 et 30%.

43% connaissent une baisse d’activités

Certaines difficultés ponctuelles comme l’approvisionnement en matériaux transformés, en matières premières ou en résines sont citées par un tiers des répondants comme facteur limitant mais restent très diversifiées. Il subsiste cependant certains freins en termes de logistiques amont pour 6% des adhérents, 11% pour les circuits logistiques aval et ensuite 15% liées à la circulation aux frontières.

43% environ des adhérents d’Elipso sont confrontés à une baisse d’activité pour la semaine du 30 mars au 3 avril notamment suite à la chute d’activité de certains secteurs clients comme la restauration hors foyer ou les emballages destinés aux secteurs comme l’automobile ou le bâtiment.

Cette chute est directement liée aux fermetures obligatoires de certains lieux de travail, de consommation ou encore de loisirs et à une modification très nette des modes de consommation durant la crise.

Un tiers des sondés prévoient un maintien de l’activité au mois d’avril. Néanmoins, la crise installe un horizon incertain pour la majorité des entreprises. Si un tiers des sondés anticipent un faible ralentissement de leur activité pour le mois d’avril, un autre tiers anticipe une baisse assez forte. Les prévisions à court terme restent encore fragiles.

Au regard de ces résultats, la Pdte d’Elipso Françoise Andrès conclut en ajoutant que « le secteur a su s’adapter en un temps record tout en participant à l’élan de solidarité qui émerge dans cette crise du coronavirus. Je constate aussi que si nous savons relever les multiples défis auxquels l’emballage fait face, c’est avant tout grâce à la mobilisation sans faille de tout un métier et des personnes qui y travaillent ».

 

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Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) : « Aide exceptionnelle pour tous les artisans et commerçants »

 

PARIS (MPE-Média) – Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics saluent la décision prise ce matin par le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) de mettre en place une aide financière exceptionnelle à destination de tous les artisans et commerçants. Verbatim de l’annonce des ministres de 10 avril.

 

A l’issue d’une concertation menée cette semaine avec les principales organisations d’employeurs membres du CPSTI (U2P, CPME, Medef), les ministres, avec l’accord du Premier ministre, ont décidé de valider la proposition du conseil de mobiliser les réserves financières du régime complémentaire des indépendants à hauteur d’1 Md€ pour financer cette aide exceptionnelle.

L’aide correspondra au montant des cotisations de retraite complémentaire versées par les artisans et commerçants sur la base de leurs revenus de 2018 et pourra aller jusqu’à 1 250 euros. Cette aide sera versée de façon automatique par les Urssaf et ne nécessitera aucune démarche des travailleurs indépendants concernés.

Les Ministres ont par ailleurs décidé que le montant de cette aide serait exonéré d’impôt sur le revenu ainsi que de cotisations et de contributions sociales.

Le recours aux réserves financières se justifie par la gravité de la crise économique qui fragilise l’ensemble des artisans et commerçants. Le niveau des réserves du régime de retraite complémentaire des indépendants, résultat d’une gestion responsable, permet de financer cette aide exceptionnelle sans remettre en cause la capacité du régime à garantir les pensions sur le long terme.

Cette aide s’ajoute à l’ensemble des mesures prises en faveur des travailleurs indépendants par le Gouvernement depuis le début de la crise : report automatique du paiement de leurs cotisations sociales personnelles pour les mois de mars et avril, aide du fonds de solidarité, recours au chômage partiel pour leurs salariés, possibilité de solliciter un prêt bancaire garanti par l’Etat et versement d’indemnités journalières en cas d’impossibilité de poursuivre son activité pour cause de garde d’enfant ou en raison d’une situation de vulnérabilité particulière vis-à-vis du Covid.

Le fonds d’action sociale des travailleurs indépendants demeure également mobilisable, en particulier pour les travailleurs indépendants qui ne seraient pas éligibles au fonds de solidarité.

Cette aide exceptionnelle complète un dispositif massif de soutien à l’activité économique des artisans et des commerçants afin de maintenir leur activité et permettre une reprise rapide et forte de l’économie.

 

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Acier/Fos-sur-Mer : La CFE-CGC écrit au gouvernement

 

PARIS-MARSEILLE (MPE-Média) – Du côté de la sidérurgie on apprend de la CFE-CGC - ArcelorMittal Méditerranée par une lettre ouverte aux officiels de l’Etat et des collectivités locales que « l’entreprise ArcelorMittal Méditerranée, l’ensemble des salariés et les co-traitants traversent une période d’une extrême gravité liée à la crise sanitaire du Covid 19.

Cette situation inédite, qui touche de plein fouet grand nombre de pays, de personnes et de familles, nécessite des dispositifs exemplaires et exceptionnels à mettre en œuvre pour la sécurité et la prévention de la propagation du Covid 19. Dans ce cadre, l’usine de Fos-sur-Mer, comme la plupart des entreprises en activité, a dû adapter dans l’urgence deux priorités absolues :

 

1°) - Préserver la santé des salariés, en application des règles sanitaires et recommandations imposées au niveau national,

2°) - Assurer la pérennité de l’Entreprise, en tenant compte du bouleversement économique soudain, eût égard à la réaction des clients, contraints de fermer les activités, avec pour conséquence une baisse accélérée des carnets de commandes, en particulier sur deux pays, l’Italie et l’Espagne, nos principaux débouchés, durement touchés par la crise du Covid 19.

« Face à cette nouvelle donne, la CFE-CGC, dans son rôle économique, industriel, social, santé et sécurité, a pris soin d’examiner, de proposer et de critiquer, chaque fois que nécessaire, l’ensemble des mesures et préconisations prises par l’Entreprise. Ces dispositions ont été mises en place afin de répondre aux priorités et aux questions essentielles et légitimes que chacun est en droit de se poser :

 

- Comment l’Entreprise fait face à cette épidémie ?

- Comment préserver la santé de nos salariés, et plus largement de leur famille ?

La CFE-CGC constate que l’usine de Fos-sur-Mer se trouve progressivement dans une situation contrôlée et justifiée de fonctionnement a minima des ateliers, des outils, des équipes et des personnes, au vu des :

  • - plans d’actions individuels et collectifs mis en œuvre,
  • - règles sanitaires établies en toutes circonstances pour assurer le bon déroulement de l’activité professionnelle et la préservation de la santé des personnes.

 

Les élus CFE-CGC mobilisés au quotidien, soit par une présence dans les services de l’usine, soit confinés à distance en télétravail, entendent rester vigilants à l’application des mesures engagées au sein de l’Établissement.

 

La CFE-CGC en appelle :

- À la prudence de chacun, en matière de protection face au risque de contagion, en appliquant sans équivoque les gestes barrières,

- Au sens des responsabilités individuelles et collectives, en s’appuyant sur les principes et les valeurs de nos métiers, et en ne cédant ni à la panique ni à la désorganisation générale.

Au-delà du risque sanitaire, les élus de la CFE-CGC notent qu’il y a également lieu d’aborder le fonctionnement de l’activité du site de Fos-sur-Mer et principalement sa pérennité industrielle et économique, alors que la crise frappe durement à nos portes !

Depuis le début de la crise, la CFE-CGC a participé aux nombreuses réunions physiques ou en visioconférence entre la direction, les managers, les organisations syndicales et les personnels, afin d’être associées à l’état des lieux d’une situation économique en très forte dégradation.

 

Dans ce cadre, il en ressort, à court et moyen terme, un point de préoccupation majeure et légitime exprimé par une très large majorité du personnel :

- Le maintien de l’activité industrielle dans les prochaines semaines ;
- L’arrêt progressif des installations pour une fermeture maîtrisée et temporaire ; - La mise en activité partielle d’environ 80 % des salariés de l’Etablissement ;
- La pérennité d’ArcelorMittal Fos-sur-Mer, de ses emplois et de ses co-traitants.

 

Dès lors, la CFE-CGC en appelle au sens de responsabilité de chacun, représentants de l’Etat, élus, décideurs locaux, etc., afin d’apporter tous les conseils, les aides (locales, nationales et européennes) et surtout les actions pouvant répondre à cette préoccupation. Le site de Fos ne doit en aucun cas être laissé pour compte au moment de la reprise des marchés et des activités. Notre usine, même « en veille » quelques mois, en attendant la reprise économique de ses clients, doit poursuivre ses efforts concernant la transition écologique, la diminution de ses émissions et de ses rejets, conformément à ses engagements.

« Cette activité doit permettre également de limiter l’impact économique concernant nos entreprises de co-traitance locales habituelles. A ce stade, nous espérons une réponse positive de l’Etat, conformément à ses annonces de prêt à taux zéro, permettant ainsi d’assurer un minimum d’activité industrielle autour de Fos-sur-Mer.

La mise en application des mesures de chômage partiel, sur une longue durée, aura pour conséquence des pertes de ressources pour les foyers de nos personnels, et par répercussion sur le tissu économique et social de notre région. »

La CFE-CGC, en toute conscience de la gravité du moment, réitère sa position qui consiste à s’impliquer sans relâche, au travers d’un dialogue social responsable avec tous les acteurs économiques et sociaux. La CFE-CGC d’ArcelorMittal encourage toute initiative visant à préserver durablement une industrie et des emplois dans nos territoires.

 

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Nouvelles reçues de l’Observatoire de la santé des entreprises de Mont-Blanc Industries (Vallée d’Arve et environs)

 

PARIS (MPE-Média) – Les entreprises métallurgiques de Mont-Blanc Industries (Savoie) notent une légère reprise d’activité mais font état de prévisions plus pessimistes.

 

La deuxième vague de résultats de l’Observatoire de la santé des entreprises mis en place depuis le début du confinement par Mont-Blanc Industries, pilier du pôle de compétitivité CIMES sur les deux Savoie, a été publiée le 10 avril 2020. Plusieurs points sont à noter cette semaine :

Légère reprise de l’activité qui reste degradée :

Le niveau d’activité des entreprises pour cette 2e vague est plus élevé (+9,9%) pour s’établir à 45,9%, ce qui reste très faible. Ceci se traduit par moins d’entreprises à l’arrêt (15,1% contre 25,5%) et une progression du nombre d’entreprises ayant un niveau d’activité supérieur à 50% (42,4% contre 34,8%).

Pessimisme en hausse sur le retour à la normale et le chiffre d'affaires de 2020 :

La vision des dirigeants de « sortie de crise », du retour à la normal des prises de commande devient à la fois plus incertaine et lointaine : 54,7% (+12,9%) déclarent ne pas avoir de visibilité et 10,8% (+7,3%) des répondants l’envisagent à la 2e quinzaine de juin, toutes les autres dates d’avril et mai sont en recul. Le pessimisme et l’absence de visibilité des dirigeants à moyen terme, se traduisent par une augmentation de la prévision de CA 2020 encore plus à la baisse. 81,6% anticipent une baisse de CA sur 2020 (+3,4%).

 

Une priorité donnée a la sauvegarde de l’emploi :

Avec une légère progression du chômage partiel 82,7% (1,8%) et surtout de l’arrêt des investissements 54,7% (+4,7%), l’emploi reste sauvegardé.

 

Le moral des dirigeants s’améliore et leur confiance dans les équipes augmente :

Le moral des dirigeants s’améliore, avec une note moyenne de 6,4/10 (+0,8), corollaire d’un niveau de confiance qui s’améliore dans leur entreprise et dans la situation sanitaire en France. Cette amélioration se discerne également par la nette progression de l’opinion des dirigeants concernant l’ambiance entre les collaborateurs (86,4% confiant +14%), ainsi que sur leur capacité à faire face à la crise (+5,3% pour 84,8%).

 

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Recyclage : Olivier François élu Vice-président de EuRIC

 

BRUXELLES (MPE-Média) – Le Conseil d’Administration de EuRIC, la Confédération Européenne des Industries du Recyclage a procédé à la nomination d’Olivier François (FEDEREC, Groupe Galloo) au poste de Vice-président.

 

Olivier François succède à Jean-Philippe Carpentier qui a quitté en mars dernier ses fonctions de Président de FEDEREC, et de Vice-Président de EuRIC.

Olivier François, délégué par FEDEREC, est très engagé au sein de EuRIC en tant qu’expert qualifié pour les filières du recyclage des métaux, des plastiques provenant des DEEE et des VHU, ainsi que pour les questions de l’impact des réglementations chimiques sur le recyclage. Il préside aussi la Commission Internationale de FEDEREC et fait partie des dirigeants du Bureau international du recyclage (BIR) pour son Comité Environnement global. Il est ingénieur chimiste de formation (diplômé de l’ESCOM Paris en 1979), docteur d’état en sciences physiques (Université de Compiègne en 1992), et actuellement directeur du développement, en charge des nouvelles activités et affaires environnementales, du Groupe Galloo.

 

Plus d’information disponible sur :

https://www.euric-aisbl.eu/who-we-are/board/presidency

 

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Reports d’évènements économiques : Le SEPEM Est reporté

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PARIS (MPE-Média) - Initialement prévu en juin le SEPEM Est de Colmar est reporté du 17 au 19 novembre 2020.

 

À SUIVRE DANS NOTRE PROCHAINE LETTRE DES MATIÈRES PREMIÈRES ET DE L’ÉNERGIE N° 58 D'AVRIL

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Mis à jour (Dimanche, 10 Mai 2020 14:37)