PARIS (MPE-Média) – La société E-Mines lève des fonds pour réaliser le bilan exhaustif du contenu métallifère de la France sous la forme d’une carte interactive destinée au grand public comme aux spécialistes de la géologie minière et de l’environnement. Ce projet apporte une innovation majeure pour la gestion des ressources minérales et des aléas métaux lourds qui s’y rattachent. Détails.

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Michel Bonnemaison, fondateur et gérant d’E-Mines (Ph SD E-Mines)

E-Mines a été fondé par Michel Bonnemaison, docteur d’Etat et gérant d’E-MINES, ancien PDG des sociétés minières SEIEMSA, Mines du Salat et Ariège Tungstène et spécialiste international pour l’exploration des gisements métallifères. Il a exercé sa fonction de géologue minier et expert au BRGM pendant 30 années. Michel Bonnemaison est aussi le concepteur et le développeur du GKR, un puissant système de gestion de connaissances hétérogènes. Il coordonnera et participera aux travaux de réalisation des cartes des sites métallifères et de leur aléa pollution. Michel Bonnemaison a été par le passé le directeur cofondateur de Variscan Mines, à l’origine du projet de réouverture de la mine de tungstène de Salau en Ariège, repris par la suite par la société Mines du Salat qu’il a cofondée.

 

À ses côtés travaillent pour E-Mines :

  • - Monique Bonnemaison, docteur en géologie, responsable du développement et de la mise à jour du GKR.
  • - Éric Marcoux, Docteur d’État, Professeur de classe exceptionnelle de métallogénie à l’Université d’Orléans, Vice-président de la Société Géologique de France et conseiller scientifique de E-MINES. Eric Marcoux avalise notamment les expertises des sites métallifères en tant qu’expert en minéralogie des minerais et oriente les recherches concernant les remédiations des sites pollués.
  • - Jack Testard, docteur en géologie, ancien Chef du Service d’exploration minière du BRGM, fondateur et premier Président de GÉODÉRIS et Président de VARISCAN Mines SAS, junior minière qui a été la première à obtenir des permis d’exploration en France aux débuts de la réforme du code minier. Jack Testard est membre du comité de lecture d’E-Mines. Il fournira ses conseils en matière d’acceptabilité sociale sur les projets de la société

 

E-Mines lève des fonds depuis peu pour adresser en priorité « le marché de la remédiation des pollutions liées à l’après-mine », explique la société AYOMI chargée de cette opération financière : « Pour assurer cette remédiation, il faut en préalable détecter et évaluer l’aléa, ce que fait le projet d’E-Mines grâce à une innovation dans le traitement des connaissances historiques de l’activité minière », poursuit la même source.

 

 

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Un laboratoire d’études des minerais équipé des technologies les plus récentes (Ph SD)

Le besoin est clairement exprimé par la commission d’enquête sur la pollution des sols produite par le Sénat le 8 Septembre 2020 : « Notre pays, caractérisé par une riche histoire industrielle et minière, compte plus de 320 000 anciens sites d’activités industrielles ou de services, et près de 3 000 anciens sites miniers. En dépit de son impact majeur sur la santé des populations et l’environnement, la pollution des sols d’origine industrielle et minière constitue toutefois un enjeu mal mesuré et insuffisamment pris en compte dans notre législation. »

« En réalité ce sont au moins 25 000 sites métallifères qui seraient concernés, et non pas 3 000 - comme indiqué par des études antérieures NDLR. « Ces expertises peuvent s’accompagner de missions sur le terrain avec prise d’échantillons de roche ou de sols. Afin d’étendre ses services, E-Mines s’est dotée des équipements de laboratoire nécessaires pour réaliser ses propres analyses », poursuit AYOMI.

 

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Vue rapprochée du secteur du Bentaillou, en amont du village de Sentein (Ph SD E-Mines)

 

Le développement envisagé par les dirigeants d’E-Mines est fondé « sur la production des cartes départementales des sites métallifères et aléa pollution associé ». Ils précisent que « si le besoin d’un tel produit a été explicitement exprimé par le Sénat et l’Assemblée, aucune commande n’a encore été enregistrée à ce jour ».

« E-Mines venant juste de faire certifier la qualité du produit en décembre 2020, son démarchage ne sera officiellement lancé que dans quelques semaines, après des contacts formels avec les diverses institutions impliquées », ajoute Michel Bonnemaison.

« La cartographie interactive des sites métallifères et de leur aléa pollution de l’Ariège est le premier document produit en France à partir d’une technologie déjà employée avec succès par E-Mines dans le cadre de projets Européens H2020 (Projets Tarantula, E-Through, MSP REFRAM). Cette solution permet une approche exhaustive, à la foi économique et environnementale, des sites métallifères. Sa lisibilité autorise son usage par un public non spécialisé », nous explique le gérant d’E-Mines et de GKR.

« La diffusion des informations sous Google Earth autorise leur usage par un large public, non nécessairement familiarisé avec les systèmes d’information géographiques professionnels. L’information, bien qu’exhaustive et détaillée, est donc utilisable à tous les niveaux décisionnels et elle n’est pas réservée aux experts des thématiques minières. En ce sens, elle satisfait pleinement aux souhaits de rigueur, de transparence et de lisibilité émis par la commission sénatoriale » ajoute Michel Bonnemaison.

 

Recherches de pollutions par les métaux lourds

E-Mines fournit également à ses clients une unité de préparation des échantillons qui inclut toutes les étapes, de la collecte sur le terrain jusqu’à la mise en tube et l’expédition dans les laboratoires internationaux. Cette préparation inclut, sur demande, une pré-analyse optimisée compatible avec la recherche de pollutions par métaux lourds et celle d’anomalies multi-élémentaires. Cette pré-analyse permet de filtrer une campagne d’échantillonnage, en n’envoyant vers les laboratoires spécialisés que les seuls échantillons pertinents.

Dans le cadre de son activité, E-MINES a déjà réalisé plus de 20 000 échantillons pour analyse multi-élémentaire des sols en vue d’identifier les anomalies métalliques naturelles ou anthropiques pour établir le bilan environnemental préliminaire des sites métallifères.

Fondamentalement, un laboratoire dédié à l’exploration minière réalise trois tâches fondamentales :

- La préparation des échantillons pour l’analyse.

- L’analyse chimique

- L’étude pétrographique et minéralogique.

 

« Le laboratoire d’E-Mines a pris toutes les précautions afin que le traitement des échantillons soit le plus respectueux possible de l’environnement. Toutes les eaux en contact avec les roches ou minerais étudiés sont gérées par enlèvement de déchets liquides. Il en est de même pour les poussières et les résidus solides », précise le gérant d’E-Mines.

Au niveau de la communication des informations au public, le marché concerne en priorité les organismes de l’État, tant au niveau central que décentralisés, tels que :

- L’ADEME (Agence de la transition écologique, ex agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ou les Agences de l’eau,

- Les Ministères, les Régions, les Conseils départementaux et les Parcs Naturels, les Préfectures, les Directions régionales de l’environnement (DREAL), les Agences régionales de la santé (ARS), etc.

 

« Au niveau de l’évaluation des risques de pollution et de leur éventuelle remédiation le marché sera également porté en partie par les bureaux d’étude et les sociétés spécialisées dans la dépollution des sites miniers ou industriels (Veolia, etc.) », précise le gérant d’E-Mines.

Au niveau de l’économie d’un territoire, la cartographie des sites métallifères permet de sélectionner des cibles minières (métaux critiques par exemple) pouvant satisfaire aux contraintes environnementales de leur exploitation par anticipation des aléas associés. Cette exploitation pouvant concerner prioritairement d’anciens déchets valorisables.

 

Les utilisateurs finaux du document départemental sont :

 

- Les maires dont la responsabilité est engagée dès lors qu’un aléa de pollution par métaux lourds est identifié ;

- Les préfectures ;

- Les bureaux d’étude (dont E-Mines) qui seront appelés pour l’estimation sur le terrain des aléas de pollution identifiés (potentiels ou avérés) ;

- Les sociétés de dépollution, en cas de nécessité de remédiations importantes ;

- Les industriels souhaitant découvrir des ressources métallifères dont les caractéristiques limitent au maximum l’empreinte écologique en cas d’exploration / exploitation ;

- Les associations environnementales souhaitant une vision exhaustive de la distribution des concentrations métallifères dans le sous-sol avec une estimation des aléas pollution associés ;

- Les propriétaires impactés par la présence d’un site métallifère dans leur propriété.

 

E-Mines entame au premier semestre 2021 la recherche des clients et investisseurs potentiels tout en réalisant deux cartes interactives de l’Aude et du Gard, départements où sont situés d’anciens sites miniers pollués voici plusieurs décennies. L’entreprise prévoit d’élargir ses travaux d’expertises de sites miniers dans 13 départements du sud-ouest au second semestre 2021, tout en développant sa recherche d’investisseurs et de partenaires.

 

Christophe Journet avec E-Mines

 

Voir aussi via la page projet pour investir : https://ayomi.fr/cofunding/land/6260/

https://ayomi.fr/contact/

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