PARIS (MPE-Média) – Se disant optimiste, prêchant l’espoir qu’elle compte matérialiser dans la vie des français, la Ministre de la transition écologique Barbara Pompili a adressé en conférence de presse virtuelle ses vœux à la presse et donné ses priorités pour 2021 ce vendredi 22 janvier.

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Barbara Pompili en conférence de presse de rentrée (Ph Capture d’écran SD)

 

Mme Pompili s’est d'abord déclarée favorable d'entrée de jeu à un réferendum pour le climat et la biodiversité, et à « un débat national pour dire un grand oui à l’écologie ».

La ministre a précisé que le projet de loi « climat et résilience » sera présenté au gouvernement au début février 2021, concernant des thématiques dans tous les domaines. Exemples cités : Une loi pour stopper l’étalement urbain, néfaste à l’environnement, diviser par deux l’artificialisation des sols, pour réduire la dépendance à la voiture individuelle, pour interdire la publicité pour les fossiles, pour « nous mettre définitivement sur les rails pour accomplir la transition énergétique » avec le soutien du plan France-Relance.

Toujours en défense de la mobilité électrique malgré les réserves émises récemment par les plus grands constructeurs automobiles mondiaux, la ministre se félicite de l’augmentation des bornes de recharge l’an dernier.

Barbara Pompili a souligné ensuite les actions lancées pour lutter pour la biodiversité et contre la maltraitance envers les animaux dans leurs différent cadres de vie sauvage ou en captivité. Elle estime que 2021 signe le retour d’un allié de poids pou rle climat, avec celui des USA dans l’accord de Paris et que le sommet récent pour la planète a permis de nouveaux progrès vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

La Rédaction


NB - Dans notre dernier éditorial de la Lettre MPE-Média, nous écrivions ce qui suit à propos de la politique climatique :

 

Le climat dans la constitution, un référendum annoncé

« La politique climatique made in France ces dernières années, tue malgré nous et à petit feu notre écosystème, soit des milliers d’emplois, à commencer par ceux de nos industries les plus avancées scientifiquement, technologiquement et donc sur les marchés mondiaux, à poursuivre donc par le nucléaire civil, menacé pour des raisons idéologiques, après avoir réussi à mettre en crise successivement l’automobile, la sidérurgie, une partie de la chimie, en particulier celle qui produit des plastiques, toujours dans le viseur des verts européens. Emmanuel Macron n’a en fait concédé qu’un petit demi-milliard d’euros à la relance du nucléaire civil. Une misère comparée aux milliards que nous coûtent déjà l’éolien et vont nous coûter le développement de l‘hydrogène et l’achat d’énergie à nos voisins dès qu’il fera froid l’hiver. Et ce sera de l’électricité carbonée, à coup sûr. Dommage il me semble, non ? Mais ce n’est pas fini : Le chef de l’état vient d’annoncer prévoir un référendum pour « inscrire le climat dans la constitution ». 2020 a été et 2021 est vraiment l’année de tous les dangers. »

NDLR 2 - Cette conférence de presse virtuelle ne permettait pas de poser de questions directes à la ministre, le ministère demandant de passer par un « pool rédacteur » via whatsapp (donc Facebook) pour y écrire nos questions. Nous préférons attendre des jours meilleurs pour pouvoir éviter la complaisance des choix de questions posées et relayées en ligne par une collègue de l’association des journalistes de l’environnement.

Christophe JOURNET

Rédacteur en chef de MPE-Média


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