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PARIS (MPE-Média) - Bernard Doroszczuk, président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) était audité le 7 avril dernier par la Commission des affaires économiques du Sénat à propos de la sûreté des centrales nucléaires et de la fin du chantier d’EPR de Flamanville en Normandie.
Bernard Doroszczuk Président de l'autorité de sûreté nucléaire au Sénat (Capture d’écran MPE-Média)
Audité ce 7 avril par la Commission des affaires économiques du Sénat, le président de l’Autorité de sûreté nucléaire Bernard Doroszczuk a parlé aux parlementaires des « points de vigilance » guidant l’action de l’autorité qu’il préside : Le grand carénage entrepris par EDF pour rénover les centrales nucléaires en service représente un coût global de près de 50 Mrds d’euros. Le premier point de vigilance est pour l’ASN la capacité d’EDF à réaliser ce programme. Le deuxième point est la capacité de production électrique de ces centrales, avec une tension constatée l’an dernier pour la période en cours et les deux ou trois années à venir : « Il ne faudrait pas que l’absence de marge vienne peser sur ce contrôle ou l’arrêt de certains réacteurs nucléaires », a expliqué le Pdt de l’ASN.
"Se poser la question le plus tôt possible"
En 2035 – 2040, les réacteurs arriveront à une durée de vie de 50 à 60 ans. Si à l’horizon 2035, les prévisions ne sont pas au rendez-vous, la question pourrait se poser de maintenir au-delà de 60 ans les réacteurs les plus anciens. Il faut se poser la question le plus tôt possible, notamment pour la tenue des cuves, poursuit le Pdt de l’ASN qui note qu’on n’a pas la visibilité au-delà de 50 ans. De nouvelles études seront nécessaires et leur résultat n’est pas garanti, ajoute-t-il.
« Il ne faut pas attendre 2035 pour décider du lancement de nouveaux programmes de réacteurs de 900 MW», estime Bernard Doroszczuk, rappelant la nécessité d’anticiper.
C.J.
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Mis à jour (Mercredi, 07 Avril 2021 15:47)