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PARIS (MPE-Média) – Le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) a annoncé récemment qu’en mars 2020, avec 62 668 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en baisse de 72,25% en données brutes par rapport à Mars 2019 (22 jours en Mars 2020 et 21 jours en Mars 2019). L’Italie pourrait frôler les 90% de baisse des immatriculations, estime Global Data.
VOITURES PARTICULIÈRES
Mars 2020 : - 72,2% / - 73,5% *
En mars 2020, avec 62 668 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en baisse de 72,2% en données brutes et de 73,5 % à nombre de jours ouvrés comparable par rapport à mars 2019 (22 jours en mars 2020 et 21 jours en mars 2019).
3 mois 2020 : - 34,1% / - 35,1% *
Sur les trois premiers mois de 2020, avec 364 679 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en baisse de 34,1% en données brutes et de 35,1 à nombre de jours ouvrés comparable par rapport à la même période de 2019 (64 jours sur les 3 premiers mois de 2020 et 63 jours sur la même période de 2019).
VÉHICULES UTILITAIRES LÉGERS
Mars 2020 : -64,8%/-66,4%*
Avec 16 854 immatriculations au mois de mars 2020, le marché français des véhicules utilitaires légers neufs (moins de 5,1 tonnes) est en baisse de 64,8% en données brutes et de 66,4% à nombre de jours ouvrés comparable par rapport à mars 2019 (22 jours en mars 2020 et 21 jours en mars 2019).
3 mois 2020 : - 27,3% / - 28,4% *
Avec 88 448 immatriculations sur les trois premiers mois de 2020, le marché français des véhicules utilitaires légers neufs (moins de 5,1 tonnes) est en baisse de 27,3% en données brutes et de 28,4 % à nombre de jours ouvrés comparable par rapport aux trois premiers mois de 2019 (64 jours sur les 3 premiers mois de 2020 et 63 jours sur la même période de 2019).
VÉHICULES LÉGERS
Mars2020 : -70,9%/-72,3%*
79 522 véhicules légers neufs (voitures particulières et véhicules utilitaires légers de moins de 5,1 tonnes) ont été immatriculés en mars 2020 soit une baisse de 70,9% en données brutes et de 72,3% à nombre de jours ouvrés comparable par rapport à mars 2019 (22 jours en mars 2020 et 21 jours en mars 2019).
3 mois 2020 : - 32,9% / - 33,9% *
453 127 véhicules légers neufs (voitures particulières et véhicules utilitaires légers de moins de 5,1 tonnes) ont été immatriculés sur les trois premiers mois de 2020, soit une baisse de 32,9% en données brutes et de 33,9% à nombre de jours ouvrés comparable par rapport à la même période de 2019 (64 jours sur les 3 premiers mois de 2020 et 63 jours sur la même période de 2019).
VÉHICULES INDUSTRIELS
Mars 2020 : - 49,3%
Avec 2 632 immatriculations au mois de mars 2020, le marché français du véhicule industriel de plus de 5 tonnes est en baisse de 49,3% par rapport à mars 2019.
3 mois 2020 : - 26,3%
Avec 10 387 immatriculations sur les trois premiers mois de 2020, le marché français du véhicule industriel de plus de 5 tonnes est en baisse de 26,3% par rapport à la même période de 2019.
MARCHÉ DU VÉHICULE D’OCCASION
Le marché du véhicule d’occasion en mars 2020 est estimé à 334 881 voitures particulières, soit une baisse de 34,1% par rapport à mars 2019 (cumul 3 mois 2020 : 1 333 372 voitures particulières, soit une baisse de 5,6% par rapport aux 3 premiers mois de 2019).
Pour David Leggett, analyste expert automobile chez Global Data, ce déclin du marché automobile français dramatique de mars illustre l’amplitude de la crise à laquelle fait face l’industrie automobile – spécialement en Europe – à court terme : « De fortes baisses des ventes sont aussi attendues dans d’autres marchés nationaux impactés par les mesures de confinement. La baisse sur un an pour la même période en Italie devrait approcher les 90%, le pays ayant été confiné tout le mois de mars. Au train où vont les choses, avril devrait voir les ventes européennes de voitures neuves être presque arrêtées ».
LA RÉDACTION ET CCFA
*c.j.o. : corrigé des jours ouvrés
Voir aussi sur : www.ccfa.fr
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Automobile : La CFDT évoque le redémarrage
PARIS (MPE-Média) – La filière automobile française doit coordonner le redémarrage des activités de la plus grande à la plus petite des entreprises du secteur, déclare Jean-Marie Robert, secrétaire de la CFDT Métallurgie. Verbatim de son communiqué de presse.
La CFDT fait un préalable à tout maintien ou reprise d’activité dans l’automobile, la garantie de la bonne mise en œuvre des mesures barrières sanitaires du domicile au poste de travail pour les salariés du secteur. Elle estime qu’il ne peut y avoir de compromis sur ce point.
Pour la CFDT, les entreprises de premier rang que sont PSA, Renault, Toyota, Faurecia, Valeo… doivent être exemplaires, mais aussi veiller à ce que ces principes de sécurité sanitaire soient effectifs en amont et en aval de leurs activités. Les donneurs d’ordre de l’automobile doivent intégrer la sous-traitance dans leurs préoccupations.
La CFDT constate que les intentions de redémarrage des activités des grandes entreprises de la filière structurent et cadencent en cascade les redémarrages des sous-traitants. La mise à disposition des pièces et sous-ensembles nécessaires à une mise en production se fait en amont de la reprise des activités des usines de montage. De ce fait, les salariés de ces entreprises sous-traitantes sont soumis à des relances d’activités alors même que nous n’avons pas atteint le pic de l’épidémie en France.
La CFDT estime qu’il est nécessaire de donner du temps aux entreprises sous-traitantes pour mettre en œuvre les mesures sanitaires dans de bonnes conditions de dialogue social, sans contraintes contractuelles ; d’autant plus que les difficultés d’approvisionnement des stocks en matières et en composants aggravent la situation et que les garanties de continuité de production sont incertaines. La Responsabilité sociale et sociétale des entreprises de rang 1 est engagée.
La CFDT demande donc que les redémarrages des activités de la filière automobile soient coordonnés et partagés au niveau national afin de permettre une reprise dans des conditions sanitaires strictes et assimilées pour tous les salariés.
Les tensions sur les approvisionnements en matériels de protection sont réelles et les besoins prioritaires pour les professions de santé et les activités essentielles sont toujours d’actualité. Les salariés se retrouvent en porte à faux du fait que les blouses et les masques par exemple font cruellement défaut au quotidien dans les hôpitaux alors qu’ils en seraient pourvus dans l’automobile dans leur territoire.
Le temps est à la solidarité entre les acteurs de la filière, mais aussi avec l’ensemble de la population quand bien même cela obligerait à décaler les projets de redémarrage des constructeurs et équipementiers de rang 1 pour permettre aux sous-traitants de relancer leurs activités après le pic de l’épidémie en France, conclut la centrale syndicale.
Mis à jour (Mardi, 14 Avril 2020 15:54)