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PARIS (MPE-Média) – L’industrie chimique devrait connaitre une augmentation des fusions & acquisitions en 2013, indique une nouvelle étude du cabinet de conseil en stratégie A.T. Kearney. Explications.
(Ph SD AT Kearney)
Selon les experts interrogés par A.T. Kearney, cette croissance des fusions-acquisitions sera alimentée à l'avenir par des conditions de financement plus favorables, par la consolidation continue en Asie, par l'expansion régionale et l'accès aux matières premières à faible coût aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Ce rapport reflète l'activité passée de l'industrie jusqu'en 2012 et présente les perspectives pour 2013, étant basée sur une enquête menée auprès de dirigeants d'entreprises chimiques de premier plan et des banques d'investissement.
En 2012, l'élan des « mergers & acquisitions (M&A) » dans le secteur de la chimie a nettement ralenti, les investisseurs se montrant « prudents dans un environnement marqué par l'instabilité économique et les valorisations – jugées excessives – des entreprises mises en vente », explique cette source.
Pourcentage d'affaires chimiques dans les transactions globales (2001-2012, AT K. Dealogic)
De l’étude d'AT Kearney ressortent également les points suivants:
• En 2012, la plupart des transactions se sont concentrées en Asie, mais les acquéreurs et les cibles nord-américains ont regagné des parts de marché;
• En 2012, 107 entreprises (2%) du Global Fortune 500 sont originaires de pays en développement - parmi eux de grands acteurs (pétro-)chimiques;
• Les acquéreurs chimiques et pétrochimiques dominent le paysage M&A du secteur de la chimie, avec 47% des parts de marché en volume et 66% en valeur en 2012;
• Près des deux tiers des dirigeants considèrent que des conditions de financement favorables sont le principal moteur de l'activité de fusions & acquisitions, et pensent ainsi que les entreprises utiliseront leur puissance financière retrouvée pour engager des opérations de croissance externe régionales.
• Près de 70% des cadres dirigeants ont des perspectives mitigées sur l'Europe en raison des incertitudes économiques et de la crise de la zone Euro;
• 57% considèrent que l'accès aux matières premières à faible coût aux États-Unis, au Canada et au Mexique sera le moteur de l'activité M & A en 2013;
• Les dirigeants s'attendent également au renforcement des projets de collaboration entre acteurs, en particulier autour de l’accès aux matières premières, aux marchés et aux technologies.
Pourcentage des transactions dans la chimie par rapport aux autres industries et valeur globale des échanges (2001-2012, Source AT K. Dealogic)
2011 a freiné les M&A de 2012
«Une des causes de la faible activité en 2012 aura été les multiples très élevés connus à partir de 2011 », précise M. Thomas Rings, associé en charge de la pratique mondiale Chimie chez A.T. Kearney. M. Rings note que les acquéreurs potentiels ont tout simplement été prudents dans leurs investissements devant des valorisations jugées élevées par rapport aux objectifs et à l’incertitude économique.
«Le chiffre d’affaires des entreprises chimiques des pays émergents a connu une croissance rapide ces dernières années. Il est encore principalement généré par une croissance organique impressionnante dans leurs marchés domestiques, mais nous voyons aussi un certain nombre d'investissements sur des cibles occidentales», précise en parallèle à cette étude M. David Richard, Partner spécialiste du secteur de la Chimie à Paris.
Transactions chimie par valeur en milliard de dollars (Source AT K. Dealogic)
Dix plus grosses affaires conclues en 2012 (Source AT K. Dealogic)
Les fusions-acquisitions annoncées et non confirmées en 2012 (source AT K. Dealogic)
Le centre de gravité se déplace
Plusieurs consultants internationaux font le même constat dans la période, estimant aussi que le mouvement engagé voit son centre de gravité se déplacer outre-Atlantique et vers l’Asie du sud-est. L'étude rapporte aussi que les premières cibles externes d'acquisitions en 2011 et 2012 appartenaient au secteur des mines, du pétrole et du gaz et à celui de la production de caoutchouc.
Affaires réalisées par région d'acquisition: L'Asie passe de 17% des affaires en 2001 à 46% l'an dernier (source AT K. Dealogic)
Nombre et pourcentage en valeur d'affaires par région cible : l'Europe passe de 44% en 2001 à 22% en 2012 (source AT K. Dealogic)
Pays les plus actifs pour les fusions-acquisitions en 2012 (source AT K. Dealogic)
La majorité des sondés anticipent une augmentation des fusions-acquisitions en 2013. 77% des répondants anticipent une tendance à l'intégration de sociétés situées en aval des repreneurs. 50% des décideurs voient aussi se développer à l'avenir les coentreprises, les alliances par projets et les accords de sourcing sur le long terme.
Jo Gatsby
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Mis à jour (Samedi, 12 Novembre 2016 15:21)